TANTRA

 

Origine

Le mot tantra est composé de la racine verbale ‘tan’ (tendre) et du suffixe -tra.

L’étymologie populaire l’interprète en deux mots sanskrits :

  1. tanoti (expansion)

  2. trayati (libération)

C’est donc « la science de l’expansion de la conscience et de la libération de l’énergie » – swâmi Satyananda.

 

Tantra est un terme appliqué à un système métaphysique pratique originaire de la région himalayo-indienne. Dans ce système on considère comme base de l’univers deux principes symbolisés par le couple masculin et féminin. Le tantra traditionnel est une « voie de transformation intégrale de l’être humain », qui passe par le corps et les cinq sens.

 

Émergeant dans la vallée de l’Indus, à une date sur laquelle les spécialistes ne peuvent se mettre d’accord, cette métaphysique repose sur deux principes : une « présence » omnisciente et une « action de prise de conscience ». Les deux principes sont symbolisés respectivement par Shiva et par Shakti qui, bien que portant des noms venant de l’hindouisme, ne sont pas assimilés à ces dieux. De nos jours, par ignorance, on donne le nom de « tantra » à des pratiques thérapeutiques sexologiques, souvent très éloignées de l’esprit du tantrisme originel. Le tantrisme a souffert d’une approche New Age, on a trop voulu voir « une ritualisation de la sexualité, alors que c’est la sexualisation du rituel » (cf. introduction de Gordon White David, Kiss of the Yogini).

 

 Deux importantes manières d’approcher la nature du soi et sa réalité ont été développées en Inde: vivekaja marga la voie de la distinction et yogaja marga la voie de l’union ou intégration.

Patanjali et Shankara ont adoptés vivekaja marga dans laquelle l’ âme ou le soi est séparé de prakriti /maya, la réalité immanente.

Shiva adopte l’autre voie dans laquelle le but n’est pas d’ isoler le soi de prakriti ou maya mais d’intégrer le soi individuel au soi universel et réaliser l’ essence de l’ univers comme étant une expression de Shakti ou énergie spirituelle.

 

Doctrine

La délivrance est atteinte en intégrant le désir à la spiritualité, par la pratique de rituels et d’exercices yogiques . Le pratiquant (tantrika) doit transmuter son corps pour l’intégrer aux forces de l’univers, en utilisant le désir, énergie du monde. Selon André Padou, spécialiste du sujet, « le tantrisme veut permettre à l’homme d’atteindre la libération sans renoncer au monde, de parvenir à la paradoxale coïncidence de la manifestation et de la divinité. »

La divinité a deux pôles, notion qui s’est répandue dans plusieurs courants de l’hindouisme:

  • un pôle masculin, conscient mais inactif, Shiva.

  • un pôle féminin, actif et créateur d’énergie, Shakti.

 Les différentes sectes du tantra

 Tantra de l’hindouisme

Pour l’hindouisme, tantra (तन्त्र) signifie entre autres : « règle, méthode, traité » La littérature tantrique est considérable ; ceux de la tradition vishnouite sont nommés samhita, ceux de la tradition shivaïte sont les agamas et les tantras.

Pour accomplir les rites tantriques, il faut avoir été initié au moyen de la diksha. Le culte de la divinité choisie (puja) se fait à l’aide de méditation, visualisation (de yantra ou mandala), contrôle de la respiration, récitation de mantra, utilisation de mudra.

Le yoga tantrique a pour but de réaliser l’union avec l’énergie shakti. Cette énergie se retrouve dans le corps sous la forme de la kundalini à la base de la colonne vertébrale. Dans le tantrisme se trouve une description précise de corps subtils et de centres d’énergie (chakra), à travers lesquels la kundalini remonte. Les textes insistent sur le danger de ces pratiques et la nécessité d’un maître compétent (voir aussi: kundalini yoga). La montée de la kundalini peut également se faire par des pratiques sexuelles ritualisées. Selon André Padoux, « les rites tantriques deviennent ainsi un moyen, dépassant le bien et le mal, d’atteindre la toute-puissance et la délivrance par la plongée conquérante dans le chaos et les forces obscures ».

 

Il existe deux types de tantrisme, deux voies, qui historiquement ont souvent été utilisées simultanément :

 1-daksinācāra, tantra de la main droite, orthodoxe, aussi appelé tantra blanc, où sont pratiqués : les mantra (brèves formules sacrées d’invocation), les yantra (figures géométriques), la visualisation, la méditation assise, les yogas de posture, la dévotion à travers diverses formes de vénération des temples et observant la voie de la renonciation.

2-vāmācāra, tantra de la voie de la main gauche, aussi appelé tantra rouge, qui utilise (aux yeux du profane) des offrandes jugées impures.

 

Tantra du boudhisme ou vajrayana

Le vajrayāna (: वज्रयान) est une forme de bouddhisme d’origine indienne, nommée aussi bouddhisme tantrique, dont certains principes suivent le bouddhisme mahayana. Il contient des éléments semblables à l’hindouisme et en particulier au shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement.

Son nom sanskrit signifie « véhicule » (yâna) du diamant ou adamantin (vajra). Elle est décrite par ses pratiquants comme l’indestructible et brillant comme l’ultime réalité, ou de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d’une rapidité fulgurante. On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna.

Il est apparu en parallèle avec l’hindouisme tantrique. Ses premiers textes datent du 4ème siècle. Il était déjà bien développé aux alentours du 7ème siècle au nord-Est et à l’est de l’Inde, particulièrement dans les états d’Orissa et du Bihar.

Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne, Chine, Mongolie, et Sibérie orientale.

D’origine différente, le Bön (ensemble de trois traditions religieuses tibétaines) est presque à tous égards un vajrayāna, mais non-bouddhiste.

 

 SHIVAISME DU CACHEMIRE

 Le shivaïsme du Cachemire (ou tradition trika) est un courant non-dualiste de spéculation philosophique et d’introspection mystique du shivaïsme, dont il est, avec l’école dualiste shaiva siddhanta, un des deux courants principaux.

 

Origine du shivaïsme du cachemire

 Les origines de ce courant sont obscures. Après une phase de tradition orale supposée, le premier penseur à exposer par écrit les principes de la doctrine fut Vasugupta(VIIIe/début IXe), « grand mystique qui recherche Shiva par l’extase plus que par la voie métaphysique ». Il est à l’origine de l’école Spanda.

L’école Krama est née au VIIIe siècle, basée sur un système très ritualiste.

Au IXe siècle, Somananda donne un fondement philosophique à la mystique de Vasugupta. Il décrit aussi « une nouvelle voie vers l’Absolu, qu’il nomme la « Reconnaissance » (Pratyabhijñā) », qui permet de saisir de manière intuitive et spontanée la Réalité ultime. Son disciple Utpaladeva développera cette doctrine dans son ouvrage Ishvara-pratyabhijna-karika (Versets sur la Reconnaissance du Seigneur).

L’école Kula (Kaula), originaire d’Assam, fut introduite au Cachemire au IXe siècle. Elle est tantrique, tant par ses spéculations que par ses rituels et insiste sur « l’infinité et la liberté de la Conscience suprême ».

Abhinavgupta (Xe siècle) représente l’apogée de ce courant, il opère dans ses écrits une synthèse des différentes écoles précédentes. Il est considéré comme « l’un des sommets de l’expérience spirituelle et de la spéculation intellectuelle en Inde et même dans le monde . » Il reprend et décrit les pratiques érotico-mystiques tantriques de l’école Kula, notamment dans le chapitre 29 de son Tantraloka. Kschemaraj (Xe/XIe siècle), disciple de Abhinavagupta, sera un grand commentateur. Après lui, le courant déclinera de manière significative.

Au XIIe siècle, le shivaïsme du Cachemire connaît néanmoins une certaine diffusion dans l’Inde du Sud qui marquera la vie spirituelle et les rituels des grands temples.

Ces différentes écoles ont produit une littérature en langue sanskrite abondante.

 

Le Shivaïsme du Cachemire est connu comme pur système Trika. Le mot signifie « la triple science de l’homme et de son monde ». Dans l’idée de trika, il y a trois énergies: para (suprême), apara (le plus bas), et parapara (combinaison de la plus basse et de la plus haute). Ces trois énergies primaires représentent les activités triples du monde. Dans la pensée du Trika, par conséquent, il est admis que l’univers entier et chaque action, qu’elle soit spirituelle, physique, ou mondaine, existe dans ces trois énergies.

 

Les différentes écoles.

La philosophie Trika est destinée à tout être humain, sans restriction de caste, de croyance ou de couleur. Son but est de vous permettre de passer de l’individualité à l’universalité. Le système Trika se compose de quatre sous-systèmes, le système Pratyabhijnâ, Kula, le système Krama, et le système Spanda. De ces quatre systèmes, qui constituent la seule pensée du système Trika, tous acceptent et sont basés sur les mêmes écritures (agamas). Ce canon est constitué par les 92 agamas shivaïtes. Les Bhairava Shastras sont monistes et suprêmes (para) et sont au nombre de 64, les Rudra Shastras mono-dualistes sont de taille moyenne (parapara) et sont au nombre de 18, et les Shiva Shastras dualistes sont inférieurs (apara) et sont au nombre de 10.

 

Le système Pratyabhijnâ

Le mot Pratyabhijnâ signifie « reconnaître votre Soi spontanément une fois de plus ». Ici, vous avez seulement à réaliser, vous n’avez pas à pratiquer. Il n’y a pas d’upayas (moyens) dans le système Pratyabhijnâ. Vous devez simplement reconnaître qui vous êtes. Où que vous soyez, si vous êtes au niveau de l’Être suprême, au niveau du yoga, ou à un niveau qui est dégoûtant, vous pouvez reconnaître votre propre nature là et sans bouger, n’importe où et sans faire quoi que ce soit.

Par exemple, prenons le cas d’une jeune mariée et de son époux. La femme n’a pas vu son futur mari et aspire à le voir. Le concernant, elle n’a entendu que louange et gloire, mais elle ne l’a pas vraiment rencontré. Supposons que cette jeune fille et son futur mari entreprennent séparément le même pèlerinage. Quand ils arrivent sur le lieu de pèlerinage, ils se rencontrent. La jeune fille, cependant, ne ressent rien vis-à-vis de cet homme, car elle ne sait pas qu’il est son futur époux. Pourtant, son futur mari et cet homme sont la même personne. Plus tard, quand un ami la lui présente, en lui disant que c’est l’homme qui doit être son époux, elle est remplie de bonheur, de plaisir et d’extase. Elle se rend compte que c’est le même homme qu’elle avait vu auparavant.

De la même manière, la réalité se révèle dans le système Pratyabhijnâ. Dans n’importe quel niveau où vous vous situez, peu importe.

« Au moment où la reconnaissance se produit, non seulement vous devenez instantanément divin, mais vous vous rendez compte que vous l’étiez déjà.« 

A ce moment, vous vous rendez compte que vous étiez déjà le Seigneur, mais vous ne le saviez pas parce que vous vous étiez vous-même incompris.
Dans la philosophie Pratyabhijnâ c’est votre maître qui vous dit que « vous êtes la personne que vous recherchez », et il vous apprend à atteindre l’objectif là et sans adopter de moyens. Cet enseignement, par conséquent, se trouve principalement dans l’anupâya, qui signifie l’endroit où il n’y a pas moyens. C’est la reconnaissance qu’il n’y a rien à faire et nulle part où aller. Ici, il n’existe aucune pratique, aucune concentration ni méditation. Par la grâce de ton maître, tu t’en rends compte et tu y es. Le système Pratyabhijnâ était florissant au début du kali-yuga. Au fil du temps, cependant, il devint voilé à cause de malentendus. Il a fallu attendre la fin du huitième siècle après JC pour que le grand maître Somananda réintroduise le système Pratyabhijnâ au Cachemire. Le disciple de Somananda était Utpaladeva, et son disciple était Lakshmanagupta, et son disciple était le très grand Abhinavagupta.


Le système Kula
Le système de Kula vous enseigne comment vous pouvez vivre dans caitanya (Conscience universelle), votre vraie nature, dans l’acte ascendant et descendant. Alors que vous vous élevez du plus bas au plus haut, vous réalisez votre nature, et tandis que vous descendez du plus haut au plus bas, vous réalisez aussi votre nature.

« Dans le système Kula, il n’y a pas de rupture dans la réalisation de votre propre nature, soit au plus haut ou plus bas du cycle. Donc, ce système vous enseigne comment vous pouvez vivre dans sa totalité.« 

En fait, le mot kula signifie « totalité ».

Dans la pratique du système Kula, vous devez réaliser la totalité de l’univers dans une seule particule. Prenez une particule de tout ce qui existe dans ce monde, dans cette particule, il faut réaliser la totalité de l’univers. La totalité de l’énergie se trouve dans une particule. Tout est plein d’une chose et une chose est pleine de toutes choses.

La différence entre le système Kula et le système Pratyabhijnâ, c’est que le système Pratyabhijnâ vous enseigne comment réaliser votre propre nature ici et maintenant alors que le système Kula vous enseigne comment vous pouvez passer du plus bas degré au plus haut degré, et pendant tout ce temps, comment se déroule l’expérience de votre propre nature. Shiva, qui est réalisé dans Prithvi tattva (élément terre), est du même niveau, la même réalité que Shiva qui se réalise dans Shiva tattva. Ici, il y a la réalisation complète dans tous les actes du monde.

Le système Kula a été introduit au Cachemire au début du 5ème siècle après JC par Shri Macchandanathan (Matsyendranath Maharaj). Plus tard, au 9ème siècle, parce que ses enseignements avaient été déformés, il a été réintroduit par Sumatinatha. Dans la lignée des maîtres qui ont suivi Sumatinatha, Somanatha était son disciple. Shambhunatha était le disciple de Somanatha, et le grand Abhinavagupta fut le disciple de Shambhunatha.

 


Le système Krama

Le système Krama ne reconnaît ni les moyens de la Pratyabhijnâ ni ceux du système Kula. Dans le système Krama, vous devez vous élever étapes par étapes. Ce système nous enseigne qu’étapes par étapes, la réalisation devient stable. Comme le système Krama se préoccupe de réalisations successives, il est principalement lié à l’espace et au temps, parce que là où il y a succession, vous trouverez aussi de l’espace et du temps. Dans les deux systèmes précédant, vous êtes au-delà de l’espace et du temps. Dans le système Krama, c’est à la fin du processus que vous êtes au-delà du temps et de l’espace, il vous porte également dans cet état intemporel et au-delà de l’espace.

« Le système Krama est principalement attribuable à shaktopaya et aux douze Kalis.« 

Les douze Kalis sont les douze mouvements de toute cognition. Par exemple, si vous regardez n’importe quel objet comme un pot, la sensation se déplace de votre pensée à la place du pot, puis repart du pot à votre pensée, vous donnant la sensation que vous avez conscience du pot. Vous n’avez pas conscience de ce pot à l’endroit du pot, vous avez conscience du pot dans votre esprit. Votre perception s’est déplacée de l’intérieur au pot, puis est revenue du pot à votre pensée. Ces mouvements sont répartis en douze façons, ce sont les douze Kalis du système Krama.

La montée de prana kundalini est également décrite dans le système Krama, parce que dans prana kundalini, vous vous élevez d’un cakra à l’autre, d’un état à un autre état. Comme le processus successif que l’on retrouve dans le système Krama.

Bien que le système Krama existait au début du kali-yuga, ayant été introduit par le sage Durvasa, il a été réintroduit à la fin du 7ème siècle après JC au Cachemire par le sage Erakanatha, qui était aussi connu sous le nom de Shivanandanatha. Shivanandanatha n’a eu que trois disciples principaux qu’il a initiés au système Krama. Parce que dans ce système, la prédominance est donnée uniquement à Shakti, tous trois étaient des femmes. Leurs noms étaient Keyuravati, Madanika et Kalyanika. Elles étaient très visibles et ont été complètement formées dans le système Krama. Par la suite, ces dames ont eu également des disciples, hommes et femmes.

 


Le système Spanda

Le quatrième système de la philosophie Trika, est appelé le système Spanda. Le mot spanda signifie « mouvement ».

« L’école Spanda reconnaît que rien ne peut exister sans mouvement. Là où il y a le mouvement, il y a la vie, et où il n’y a pas de mouvement, c’est le sans-vie.« 

Ils se rendirent compte qu’il y avait du mouvement dans l’état de veille, de rêve, de sommeil profond, et de turya [vide]. Bien que certains penseurs soutiennent qu’il n’y a pas de mouvements dans le sommeil profond, les philosophes du système Spanda se rendirent compte que rien ne peut exister sans mouvement.

Les enseignements du système Spanda, qui est un système pratique, se trouvent incorporés dans le Vijnana Bhairava Tantra, le Svacchanda Tantra et dans le chapitre 6 du Tantrâloka.

Le système Spanda a été introduit au Cachemire par le grand sage Vasuguptanatha au début du 8ème siècle après JC. Vasuguptanatha est l’auteur des Shiva Sutras et des Spanda Karikas. Le disciple de Vasuguptanatha était Kallata.
Certains enseignants pensent que les Spanda Karikas n’ont pas été composées par Vasaguptanatha mais plutôt par son disciple Kallata. Cette théorie est cependant absolument incorrecte.

 

Les textes du shivaïsme du Cachemire

Les Shiva Sutra
Les
Shiva Sutra sont les Écritures de référence du shivaïsme du Cachemire. Ce texte en sanskrit révélé par le Seigneur Shiva au sage Vasugupta au IXe siècle, comporte soixante-dix-sept sutra ou aphorismes qui décrivent la nature de la Conscience.

Pratyabhijnahridayam
Traduit littéralement par
Le Coeur de la doctrine de la récognition, c’est un traité du XIe siècle écrit par Kshemaraj. Il établit essentiellement que l’individu a oublié sa véritable nature en s’identifiant avec le corps. La réalisation est le processus qui consiste à reconnaître ou à se remémorer sa véritable nature, le Soi intérieur, imprégné de félicité suprême et d’amour.

Spanda Karika
C’est l’un des textes fondamentaux du shivaïsme du Cachemire
; ce recueil de 53 versets composé au IXe siècle, décrit comment,le yogi, s’il est éveillé, peut percevoir la vibration divine ou spanda, à tout instant de sa vie quotidienne, et ainsi recouvrer la vision de la conscience de l’unité.

Vijnana bhairava

http://niranjanayoga.com/shivaisme-du-cachemire/le-sri-vijnana-bhairava-tantra/
Exposé de la voie du yoga, originellement composé en sanscrit avant le IX e siècle, qui présente 112
dharana ou techniques de concentration dont chacune procure l’expérience immédiate de l’union avec Dieu.

Kularnava tantra
Cet ancien traité fait la lumière sur les mystères du guru, du disciple, du mantra et de la dévotion, qui sont la pierre angulaire de notre évolution spirituelle.